L’Afrique et ses fantômes
Conférence / Rencontre avec Seloua Luste Boulbina
Samedi 8 décembre à 11h – Grande Salle
Me demandant comment introduire au mieux une réflexion sur le devenir décolonial, il m’a semblé qu’un témoignage était sans doute la meilleure entrée en matière. Ce que vivent les gens, ce qu’ils portent en eux mais aussi entre eux, quoique souvent imperceptible, n’est pas toutefois inaccessible. Les troubles coloniaux, les issues postcoloniales, les devenirs décoloniaux ne sont pas seulement des événements historiques, des phénomènes politiques. Ils sont, également, des perturbations ou des améliorations de la communication, en soi et entre soi.
Seloua Luste Boulbina
L’auteur présentera sa réflexion publiée dans ses ouvrages L’Afrique et ses fantômes, Écrire l’après et Les Miroirs vagabonds ou la décolonisation des savoirs (arts, littérature, philosophie).
Conférence gratuite – Réservation indispensable
Qui est Seloua Luste Boulbina
Philosophe, ancienne directrice de programme au Collège International de philosophie à Paris (2010-2016), actuellement chercheuse (HDR) à l’Université Diderot Paris 7. Théoricienne de la décolonisation, elle s’intéresse aux questions coloniales et postcoloniales, dans leurs dimensions politiques, intellectuelles et artistiques. Elle a publié Les Miroirs vagabonds ou la décolonisation des savoirs (arts, littérature, philosophie) (Les Presses du réel, 2018), L’Afrique et ses fantômes, Écrire l’après (Présence Africaine, 2015), Les Arabes peuvent-ils parler ? (Blackjack 2011, Payot
Poche 2014), Le Singe de Kafka et autres propos sur la colonie (Sens Public, 2008) et Grands Travaux à Paris (La Dispute, 2007). Elle a dirigé de nombreux ouvrages dont Dix penseurs africains par eux-mêmes (Chihab, 2016), Décoloniser les savoirs (La Découverte, 2012), Révolutions arabes : rêves, révoltes, révolutions (Lignes, 2011) ou Réflecions sur la postcolonie (PUF, 2007)